Design, handicap, éducation
⌇Mémoire de ⌇
⌇recherche en design⌇
2017
Écrit
Mémoire de recherche portant sur les possibles en matière de design vis-à-vis de l'inclusion et de l'acceptation du handicap dans le milieu scolaire.
Détails techniques du projet :
fontes : Alegreya, Bariol
Papier : Evercopy plus 100%recycled 80g
Imprimé à Corep Toulouse-Lautman
Mémoire édité en 3 exemplaires
Mémoire de recherche réalisé dans le cadre du Master Transdisciplinaire Culture et Territoire (DTCT) à l'université Jean Jaurès (UT2J) de Toulouse.
Antoine Drugeot - D.R.
Ce mémoire de recherche en design s’inscrit dans la continuité d’un précédent ouvrage portant également sur le handicap.
Organisé en trois parties distinctes, je questionne consécutivement dans ce mémoire : le design et le handicap, puis le handicap et l’éducation, pour finir avec le design et l’éducation. Cette approche m’a permis de définir chacun de ses champs par rapport aux autres, en tirer les principaux courants de pensée associés et en dresser une analyse critique.
Nous vivons une époque où nos sociétés modernes permettent à de plus en plus d’enfants handicapés d’être scolarisés en milieu scolaire ordinaire. Cette ouverture vers une plus grande mixité sociale au sein des classes a été rendue possible notamment avec la loi de 2005 sur le handicap et l’égalité des chances. Même si cette mesure à été positive en bien des points, un accompagnement et un suivi de l’élève en situation de handicap encore trop fébrile ne permet pas de créer un climat scolaire soutenable et une cohabitation harmonieuse pour tous les élèves.
Dans mon mémoire, je questionne donc cette évolution au sein de l’école et plus largement à l’échelle de la société, sur la manière dont le handicap est perçu, tantôt positivement comme négativement à travers les dérives qui peuvent naître de ces différences. Dans ma recherche, je questionne bien évidemment aussi la place du design au sein de cet éco-système qu’est le handicap et comment le designer peut être force de proposition afin de faciliter l’acceptation de l’autre et de sa différence, son accompagnement, son accessibilité et bien sûr son inclusion sociale. J’ai également été amené à m’intéresser à la singularité corporelle et au handicap physique sous les multiples formes qu’il peut arborer. Qu’est ce que le fait de porter la « marque » du handicap, le stigmate, pour reprendre un terme cher à Erving Goffman, induit dans son rapport à l’autre ? Est-ce que par la confrontation entre des milieux aussi divers que ceux du design, du handicap et de l’éducation peuvent naitre des éléments de réponses innovant en matière d’ouverture vers l’autre, de relationnel et d’échange avec l’élève en situation de handicap ?
Finalement, cette réflexion m’a finalement conduit à m’intéresser à des pistes de solution relevant de la pratique corporelle (physique et sportive) comme moyen d’affirmation identitaire mais aussi comme puissant vecteur social.
This research dissertation is the following part of a preview work also about disability. It is organized in three parts, which are about design and disability, disability and education and design and education. By confrontation between each of there concepts, I could defined them with the others and analyse associate school of thought.
At this time, our modern society allow to more and more disabled children to access to ordinary schools. Social diversity at school could be possible thanks to the law about disability and equality of chances (2005). Even if this law were a positive thing, a loss of educational support and follow up don’t allow to create a sustainable scholar climate and harmony between all students.
In my dissertation, I talk about this evolution at school and at the society’s scale. I write also on how we perceive disability, positively or negatively because of our differences with people. In an other way, the aim of this dissertation is obviously to compare different designer’s points of view about disability. How the designer can bring useful solutions to make easier social inclusion, acceptance and following up on different people and more accessibility. In the second part of the dissertation, I especially search on physical particularities and mobility impairments. How the « stigma » (that Erving Goffman is talking about in his theory) and the visible mark of disability could be influence our behaviors with disabled people ?
I finally seek how can born innovating answers from confrontation of many topics like design, disability and education. How theses answers could bring more opening-up, interactions and social links with disabled students ? This dissertation direct me to prospect about physical and sport practices as a way to support identity enhancement and also as a powerful social vector.
